Le travail d’une maman ou d’un papa est sans doute parmi les plus difficiles à faire. En effet, élever un enfant constitue une réelle responsabilité et un défi. En grandissant, un enfant commence à prendre conscience de lui-même et, par conséquent, à vouloir s’affirmer. Inévitablement, les caprices vont se manifester et l’enfant fera de la résistance à certaines obligations et consignes des parents.
Lorsque cela arrive, il ne faut surtout pas hausser le ton de manière, cela risque d’attiser la tension. En fait, les spécialistes ont dressé un ensemble de techniques qu’il faut suivre afin de bien gérer un enfant capricieux ou agressif.
Règle numéro 1 : anticipez le comportement de votre enfant
Pour gérer un enfant capricieux, les experts conseillent d’anticiper ses caprices. Parmi les exemples les plus courants est celui de l’enfant collé devant son écran de jeux-vidéos et qui refuse, le soir, d’aller se coucher. Dans ce cas, vous devez imposer les limites sans le brusquer. « Une fois ta dernière partie terminée, range tes affaires, brosse-toi les dents et va te coucher ».
De cette manière, vous éviterez de lui donner un ordre explicite consistant à éteindre la console de jeu. De plus, l’enfant verra que vous comprenez à quel point il est capital pour lui de sauvegarder sa progression dans le jeu. Il ne verra donc aucun souci à tout arrêter une fois la partie sauvegardée.
Règle numéro 2 : faites diversion
Plus vous êtes compréhensif et futé, mieux vous pourrez gérer les caprices de votre enfant. Lorsque les prémisses de sa crise commencent à apparaître, vous pouvez faire une diversion en parlant des jours où vous étiez vous-même une enfant piquant sa crise de colère. « Moi aussi j’étais enfant. Je n’arrêtais pas d’embêter maman, qui est ta mamie, avec mes caprices et bêtises ! En grandissant, je me suis rendu(e) compte que tout ce qu’elle faisait était pour mon bien ».
C’est ainsi que vous pourrez faire diversion en évoquant le passé avec votre bambin. D’une part, les enfants, y compris les plus capricieux, adorent les histoires. D’autre part, cette règle présente une dimension psychologique : lorsqu’il découvrira que ses parents ont aussi fait des erreurs et qu’ils ont été rappelés à l’ordre, il sera rassuré.
Règle numéro 3 : expliquez les raisons de vos refus
Lorsque vous faites face à un enfant capricieux, vous devez vous adresser à lui comme s’il était votre égal, tout en lui rappelant son statut d’apprenant. En lui expliquant pourquoi vous lui avez refusé telle ou telle chose, regardez-le dans les yeux et soyez direct(e), sans utiliser des mots durs ou blessants. Ayez toujours le réflexe de vous appuyer sur des exemples concrets.
Par exemple, vous pouvez lui expliquer ce qui suit : « si tu continues à jouer aux jeux-vidéos sans arrêt, tu vas te faire mal aux yeux et tu vas perdre tes capacités de concentration. Tu dois t’accorder du repos et respirer de l’air pour rester en bonne santé ». Voici un autre exemple « intelligent » lorsque l’enfant souhaite à tout prix obtenir quelque chose dans un magasin. « Avant d’acheter le jouet, je te propose un défi : en rentrant aujourd’hui, je veux que tu ranges ta chambre et que tu adoptes, petit à petit, les bonnes habitudes. Si tu fais bien les choses dans la durée, tu auras ton jouet demain et, régulièrement, tu auras une belle récompense ! ».
Bref, vous l’aurez compris : il faut être futé et mettre en place un système de stimulation. N’oubliez pas que vous devez être sur la même longueur d’ondes avec le papa en la matière, et ce, afin d’harmoniser vos stratégies et ne pas tomber dans la contradiction.
Règle numéro 4 : gérez une crise aiguë
Lorsqu’un enfant capricieux se laisse aller par ses crises, rien ne semble pouvoir l’arrêter. Vous devez l’aider à évacuer sa colère en le mettant, par exemple, à l’écart, le temps que la tempête passe. Vous pouvez également le renvoyer dans sa chambre afin d’atteindre le même objectif. Une fois le calme revenu, vous pouvez alors rejoindre votre bambin pour discuter et lui expliquer en quoi il s’est trompé. Inspirez-vous, pour ce faire, de la règle numéro 3.
Règle numéro 5 : ne cédez jamais juste pour avoir la paix
C’est courant : face à un enfant capricieux, de nombreux parents jettent l’éponge, surtout qu’ils sont parfois déjà drainés après une longue journée au travail. Ils préfèrent donc lui accorder ce qu’il veut pour qu’il arrête ses crises. Attention, c’est la pire chose que vous pouvez faire. Face aux hurlements de votre enfant, restez calme, même si c’est parfois difficile, mais tout en étant ferme. Pensez à appliquer la quatrième règle pour aider l’enfant à évacuer sa colère. N’oubliez pas, à la fin, de vous réconcilier. En tant que parent, vous êtes là pour guider votre bambin.